Silba adipata McAlpine

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Auteur : François DROUET.
Photographies : François DROUET.

(sauf indications).
Tous droits réservés.

 

 

Caractéristiques de la phase d'attaques intenses

 

 

 

Selon le plan suivant : existence d'une phase d'attaques intenses dans la saison, répartition des pontes, flux des femelles pondeuses sur le figuier, synthèse des caractéristiques. Sachant que mes observations relatives à la capacité de nuisance individuelle (nombre de pontes successives d'une femelle sur le même figuier) sont présentées dans un chapitre spécifique.

 

EXISTENCE D'UNE PHASE D'ATTAQUES INTENSES DANS LA SAISON

 

Par expérience, je sais qu'il est difficile de pouvoir observer une ponte de Silba adipata McAlpine. En 2020, j'ai décidé de mener une campagne d'observation des pontes de Silba adipata McAlpine sur une touffe de figuier de la variété unifère 'Bellone', dont les groupes de figues avaient été sélectivement effeuillés.

Objectifs principaux : déterminer le nombre de figues attaquées successivement par une femelle dans le même figuier et évaluer le nombre de femelles pondeuses présentes simultanément ou successivement sur le figuier. Plusieurs objectifs secondaires étant également définis. Voir les détails de la campagne (objectifs, dates et conditions, dispositif d'observation, décompte des pontes, décompte des figues) au chapitre "Campagne d'observation des pontes 2020".

L'anéantissement de 98 % de la production de figues pendant une durée de période de pontes de 14 jours confirme l'existence d'une phase d'attaques intenses de Silba adipata McAlpine dans la saison, concentrée sur quelques jours (telle que détectée l'année précédente hors observation des pontes, par application de la méthode de datation de l'attaque d'une figue à l'ensemble des figues attaquées).

Les observations de pontes de la campagne 2020 ont permis d'identifier les principales caractéristiques de la phase d'attaques intenses, que je fournis ci-après. 
 

Silba adipata McAlpine pondant dans une figue immature (variété 'Bellone')

Silba adipata McAlpine pondant dans une figue immature (variété 'Bellone').

 

RÉPARTITION DES PONTES

 

RÉPARTITION DES PONTES PAR JOURNÉES

La répartition par journées des pontes et des heures d'observation (contiguës ou non) est la suivante.

2 juin (16 pontes pour 6 heures d'observation) ; 3 juin (31 pour 10 h) ; 4 juin (pluie) ;

5 juin (3 pour 3 h 30) ; 6 juin (29 pour 4 h) ; 7 juin (13 pour 5 h) ;

8 juin (10 pour 3 h 30) ; 9 juin (8 pour 4 h 30) ; 10 juin (8 pour 3 h 30) ;

11 juin (4 pour 2 h) ; 12 juin (pluie) ; 13 juin (28 pour 3 h) ; 14 juin (2 pour 2 h 30) ;

15 juin (5 pour 2 h 30) ; 16 juin (19 pour 6 h 30) ; 17 juin (5 pour 4 h) ;

19 juin (hors période ; 1 ponte pour 4 h).

Ces résultats d'observation montrent que les mouches noires du Figuier ont attaqué des figues tous les jours pendant la période d'attaques intenses. Et que, d'une journée à une autre, les attaques ont été d'intensité inégale. 

 

RÉPARTITION DES PONTES DANS LA JOURNÉE

Pour l'analyse de la répartition des pontes dans la journée, je considère 5 tranches horaires : petit matin (6 h 15 à 8 h), matin (8 h à 12 h), mi-journée (12 h à 14 h), après-midi (14 h à 18 h) et fin de journée (18 h à 21 h). Etant précisé que les 5 tranches horaires n'ont pas donné lieu au même volume d'heures d'observation.

La distribution des pontes selon les 5 tranches horaires est la suivante.

6 h 15 à 8 h : 0 pontes (0 %) ; pour 4 heures d'observation (6 %) réparties sur 3 jours.

8 h à 12 h : 34 pontes (19 %) ; pour 13 heures d'observation (21 %) réparties sur 10 jours.

12 à 14 h : 37 pontes (20 %) ; pour 11 heures d'observation (17 %) réparties sur 8 jours.

14 h à 18 h : 68 pontes (37 %) ; pour 20 heures d'observation (31 %) réparties sur 13 jours.

18 h à 21 h : 43 pontes (24 %) ; pour 16 heures d'observation (25 %) réparties sur 13 jours.

Soit 182 pontes pour 64 heures d'observation.

Pour comparer les nombres de pontes observées au cours des 5 tranches horaires, il convient de ramener les données à l'heure d'observation.

Nombre moyen de pontes observées pendant 1 heure au cours de la période des pontes (14 jours) et en prenant en compte une ponte hors période : 2,8 (182 / 64).

Nombre moyen de pontes observées en 1 heure, selon les tranches horaires.

6 h 15 à 8 h : 0.

8 h à 12 h : 2,6.

12 à 14 h : 3, 4.

14 h à 18 h : 3,4.

18 h à 21 h : 2,7.  

Les résultats ci-dessus montrent que les pontes de Silba adipata McAlpine ne connaissent pas de périodes particulières d'occurrence au cours de la journée. Elles sont réparties au hasard dans tous les créneaux horaires de la journée, avec un nombre moyen de pontes observées en une heure variant de 2,6 à 3,4. Cela constitue une grande différence avec l'activité de nutrition de l'espèce sur le figuier, qui est presque exclusivement observée pendant deux périodes dans la journée : en début de matinée et en fin d'après-midi. Pour rendre la différence encore plus concrète, je souligne que 20 % des pontes ont été observées pendant le court créneau 12 h - 14 h, avec un nombre moyen de pontes observées en une heure de 3,4. Note : j'ai exclu de l'analyse le créneau du petit matin (6 h 15 à 8 h), pour lequel le nombre d'heures d'observation est trop faible (4 heures, soit 6 %).
 

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature.

 

DISCONTINUITÉ DES PONTES DANS LA JOURNÉE

Selon mes observations, tous les jours de la période des pontes, le figuier est resté pendant des heures dépourvu de toute femelle pondeuse. Même s'il a été fréquenté quotidiennement par au moins une femelle pondeuse. Ce qui reflète une activité de ponte discontinue sur le figuier au cours de la journée.
 

 Silba adipata McAlpine pondant dans l'ostiole d'une figue immature - variété 'Bellone'

Silba adipata McAlpine pondant dans l'ostiole d'une figue immature - variété 'Bellone'.
(la patte arrière gauche est posée sur l'écaille, le début blanchâtre de l'ovipositeur est glissé sous l'écaille).

 

FLUX DES FEMELLES PONDEUSES SUR LE FIGUIER

 

Les observations du flux de femelles pondeuses sur un figuier se réalisent sous des conditions exigeantes : figuier sévèrement (mais sélectivement) effeuillé, présence permanente sur le poste d'observation pendant plusieurs heures tous les jours de la période d'attaques intenses, et, en plus d'une observation attentive depuis le poste, tour complet du figuier à marche lente tous les quarts d'heures avec inspection méticuleuses des groupes de figues.
 

Silba adipata McAlpine : mouche pondeuse en vol d'approche d'une figue immature (variété 'Bellone')

Silba adipata McAlpine : mouche pondeuse en vol d'approche d'une figue immature (variété 'Bellone').

 

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature (variété 'Bellone')

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature (variété 'Bellone').

 

FAIBLE OCCURRENCE DE LA PRÉSENCE SIMULTANÉE DE FEMELLES PONDEUSES

Pendant les 14 jours au cours desquels j'ai assisté à des pontes, j'ai observé lors de 10 journées une seule femelle pondeuse présente à la fois sur le figuier (indépendamment des horaires et du nombre d'heures d'observation de la journée). Je n'ai observé que lors de 4 journées la présence simultanée sur le figuier de plusieurs femelles pondeuses : le 6 juin (2 femelles, puis 4 femelles dans une plage horaire différente) et les 3, 7 et 13 juin (2 femelles).

A contrario, j'ai observé quasiment tous les jours de 3 à 6 mouches consommatrices simultanément présentes sur le figuier, indépendamment de la présence ou non d'une femelle pondeuse sur celui-ci.

Ces observations montrent que le nombre de mouches présentes simultanément sur le figuier n'est pas un indicateur de nuisance globale. Le caractère mutuellement exclusif des activités de la mouche (nutrition ou séquence de pontes successives) renforce l'absence de corrélation entre le nombre de mouches présentes sur le figuier en période de pontes et la hauteur des pertes de récolte constatées.

 

SUCCESSION DES FEMELLES PONDEUSES SUR LE FIGUIER

L'observation de présence d'une seule mouche pondeuse sur le figuier ne signifie pas que ce soit la seule qui visite celui-ci dans la journée. J'ai observé que plusieurs mouches pondeuses isolées se succèdent sur le figuier au cours de la journée.

En effet, au cours d'un même journée, mes observations étaient souvent réparties entre le matin et la fin de l'après-midi. Les observations d'une mouche pondeuse isolée étant alors espacées de plusieurs heures. Or, selon mes observations de nombreuses séquences de pontes successives, la durée d'une séquence longue accomplie par une même femelle n'excède pas habituellement 1 h 30. 

Exemple.

Le 10 juin, j'ai réparti mes observations en 3 plages horaires espacées de 2 h 30 à 3 h (10 h 30 - 11 h 30 ; 14 h 30 - 16 h ; 18 h 30 - 19 h 30).

J'ai observé des pontes au cours de chacune des plages horaires : 3 pontes entre 10 h 36 et 10 h 53 ; 3 pontes entre 14 h 50 et 15 h 35 ; 2 pontes entre 18 h 35 et 18 h 44. Dans les trois cas, il s'agissait d'une femelle isolée (pas de présence d'autres femelles pondeuses sur le figuier pendant la plage horaire d'observation).

Cet exemple montre que 3 femelles pondeuses isolées se sont succédé sur le figuier au cours de mes observations de la journée.

 

NOMBRE QUOTIDIEN MOYEN DE FEMELLES PONDEUSES

Je n'ai pas pu par mes observations déterminer précisément le nombre de mouches pondeuses se succédant sur le figuier dans une journée. Une estimation réaliste du nombre moyen de femelles pondeuses ayant fréquenté quotidiennement le figuier (de façon isolée ou simultanée) pendant la période d'attaques intenses peut s'effectuer à partir du nombre total de figues attaquées.

Nombre total de figues attaquées : 425. Durée de la phase d'attaques intenses : 14 jours. Nombre quotidien moyen de figues attaquées : 425 / 14 = 30.

Si nous considérons la plus longue séquence de pontes successives d'une femelle sur un même figuier (20 figues - ce qui n'est pas rare), et si nous soustrayons 10 % pour tenir compte des pontes réalisées dans des figues déjà infestées, nous obtenons une capacité de nuisance maximale pour une femelle de 18 figues. Le nombre moyen de femelles pondeuses ayant fréquenté quotidiennement le figuier est alors : 30 / 18 = 1,7, arrondi à 2.

Cela illustre le très faible nombre quotidien moyen de femelles pondeuses qui pourrait être suffisant pour détruire la totalité de la récolte du figuier, mais la réalité du flux de femelles pondeuses est plutôt un mélange de séquences de pontes courtes (le plus fréquemment 3 à 5 pontes observées) et de séquences de pontes longues (le plus fréquemment 9 à 13 pontes observées).

Pour déterminer la longueur réelle des séquences de pontes successives observées, il faut ajouter une estimation du nombre de pontes non vues au début de la séquence (qui est presque toujours en cours lorsqu'elle est détectée). Cette estimation est de 1 à 5 pontes, si l'on respecte strictement la méthode d'observation utilisée pendant la campagne d'observation des pontes de 2020 (pour le détail de la méthode, voir chapitre, sous-chapitre "Longueur d'une séquence de pontes"). Soulignons que cette estimation n'a pas de sens dans le cas d'observation d'une séquence de pontes au hasard d'un passage dans le verger.

Si nous considérons les séquences de pontes courtes les plus fréquemment observées, le nombre moyen réel de pontes est : (4 +  6) / 2 + (8 + 10) / 2 = 14 / 2 = 7 pontes. Et pour les séquences longues les plus fréquemment observées, ce nombre est : (10 + 14) / 2 + (14 + 18) / 2 = 28 /2 = 14 pontes. Ainsi, pour un mélange de séquences de pontes courtes et longues, le nombre moyen réel de pontes de la séquence de pontes successives d'une femelle dans un même figuier est : (7 +14 ) / 2 = 11. Si nous soustrayons environ 10 % pour prendre en compte les pontes réalisées dans des figues déjà infestées, la capacité de nuisance moyenne d'une femelle lors d'un mélange de séqences courtes et longues les plus fréquemment observées est de 10 figues.

Nombre moyen de mouches pondeuses ayant fréquenté le figuier quotidiennement : 30 / 10 = 3.

Le résultat de ce calcul est cohérent par rapport à ce que j'ai observé sur le figuier, ou déduit à partir des horaires des pontes et des amplitudes / positionnements dans la journée des séances d'observation.

 

NOMBRE TOTAL DE FEMELLES PONDEUSES

Compte tenu du nombre quotidien moyen de femelles pondeuses (3) et de la durée de la phase d'attaques intenses (14 jours), le nombre total de femelles pondeuses ayant visité le figuier est : 3 x 14 = 42.

Si l'on fait l'hypothèse qu'une mouche pondeuse ne visite qu'une seule fois le figuier au cours de la période des pontes, il y a 42 femelles pondeuses différentes. Mais parmi les femelles pondeuses ayant fréquenté le figuier pendant la phase d'attaques intenses, compte tenu de la durée de celle-ci, il est très probable que certaines aient effectué au moins deux visites. Le nombre de femelles pondeuses différentes ayant fréquenté le figuier serait alors inférieur à 42, dans une proportion que mes observations ne permettent pas d'estimer. Ce nombre pourrait être encore plus réduit s'il est établi qu'une femelle pondeuse peut visiter un figuier plus d'une fois dans la même journée, ce que j'ignore. 
 

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature (variété 'Bellone')

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature (variété 'Bellone').

 

NON AUGMENTATION DE LA POPULATION DE MOUCHES PENDANT LES ATTAQUES INTENSES

Pendant la phase d'attaques intenses de la saison, qui, dans le cas étudié, est concentrée sur deux semaines et aboutit à la perte de la quasi-totalité de la récolte, on s'attendrait à ce que s'abatte une pluie de femelles pondeuses sur le figuier. Mais, en fait, on n'observe pas sur celui-ci d'augmentation de la population des individus de Silba adipata McAlpine. Et l'on voit en permanence sur le figuier plus de femelles qui se livrent à des activités de nutrition que de femelles pondeuses.

Sachant que le nombre de mouches noires qui fréquentent un figuier pour se nourrir est faible. J'observe régulièrement de 1 à 3 mouches noires sur mes figuiers, quelle que soit leur variété (dimensions des figuiers concernés : 4 m de haut sur 4 m de large). A certaines périodes de la saison, et selon l'heure de la journée, le nombre de mouches noires peut atteindre 4 ou 5. De façon exceptionnelle, j'ai observé 6 individus de Silba adipata McAlpine sur le même figuier, une fois seulement 7 individus et une autre fois 8 individus.

Le constat paradoxal de non augmentation de la population de Silba adipata McAlpine sur le figuier pendant la phase d'attaques intenses de la saison s'explique par la nature du flux de femelles pondeuses. Comme exposé dans les chapitres ci-dessus, pendant cette période, ce sont seulement 3 femelles pondeuses en moyenne qui passent quoitidiennement sur le figuier, et, généralement, ne se trouve sur celui-ci qu'une seule d'entre elles à la fois. En outre, bien que l'activité de ponte soit régulière au cours de la période d'attaques intenses (tous les jours de celle-ci des femelles pondeuses peuvent être observées sur le figuier), elle est discontinue au cours de la journée (jusqu'à plusieurs heures consécutives sans présence d'aucune femelle pondeuse sur le figuier).

 

SYNTHÈSE DES CARACTÉRISTIQUES

 

Selon les observations rapportées ci-dessus, la phase d'attaques intenses de Silba adipata McAlpine sur un figuier donné présente les caractéristiques suivantes.

Elle est concentrée sur quelques jours (14 dans le cas étudié). Les attaques (pontes) sont régulières pendant la période d'attaques intenses (pontes observées tous les jours), mais d'une intensité inégale d'un jour à l'autre. Pendant la journée, elles se répartissent aléatoirement dans toutes les tranches horaires (pas de périodes d'occurrence particulières), et elles sont discontinues (observation de créneaux horaires pouvant atteindre plusieurs heures sans présence de femelles pondeuses sur le figuier).

L'anéantissement de la quasi-totalité de la récolte résulte de l'action d'un nombre quotidien moyen de 3 femelles pondeuses, présentes sur le figuier le plus souvent une seule à la fois.

La phase d'attaques intenses ne se traduit pas par un accroissement du nombre de mouches noires présentes habituellement sur le figuier. Et le nombre de femelles non pondeuses présentes sur l'arbre (se livrant exclusivement à des activités de nutrition) est en permanence nettement plus élevé que celui des femelles pondeuses (se livrant exclusivement à une activité de ponte).

Des observations complémentaires de la campagne 2020, relatées dans d'autres chapitres de la rubrique "Infestation" du présent site, permettent d'ajouter les deux caractéristiques notables suivantes.

Le début de la phase d'attaques intenses est conditionné par l'atteinte du diamètre critique (1,1 cm) par les figues immatures, et cette phase débute donc à une date variable d'une variété de figuier à une autre, et d'une année sur l'autre pour la même variété.

Les femelles pondeuses possèdent une capacité de nuisance individuelle importante : séquence de pontes successives ininterrompue sur le même figuier concernant jusqu'à une vingtaine de figues, exempte de toute autre activité (notamment de nutrition). La nuisance de cette séquence de pontes étant légèrement atténuée en raison de pontes dans des figues déjà infestées.

Remarque : j'ignore si les observations exposées dans cette synthèse sont transposables aux vergers commerciaux. En toute rigueur, je pense que cela n'est pas certain.
 

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature - variété 'Bellone'

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature - variété 'Bellone'.

 

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature - variété 'Bellone'

Silba adipata McAlpine : ponte (oviposition) dans l'ostiole d'une figue immature - variété 'Bellone'.

 

 

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